Une extension pour en remplacer une autre
Le projet prend place au sein d’un parcellaire en bande, contraint entre deux murs. La maison, en pierre de taille, sur deux étages possède à ce jour une extension dans laquelle se développe la cuisine sur la moitié de la parcelle dans sa largeur. Une terrasse couverte vient compléter le volume de l’extension en proposant un extérieur à l’abri. Une fois l’état des lieux fait et les demandes de la maîtrise d’ouvrage pris en compte, nous constatons que le programme est déjà là mais qu’il se déploie avec beaucoup de maladresse. La parcelle est mal exploitée ; le volume de l’extension doit être requestionné.
L’économie du projet au cœur de la réflexion
Pour une intervention de cette dimension, la question de l’économie du projet est primordiale. Comment aller à l’essentiel ?Nous avons pris en compte différents paramètres. La surface vitrée nécessaire au projet, une hauteur standard de 2.10m pour les ouvertures et une trame structurelle efficace pouvant répondre à ce besoin de lumière naturelle. Une fois ces éléments identifiés, le jeu de plein et de vide ainsi que la trame se sont dessinés naturellement entre les deux murs de la parcelle. Le poteau central accueille, au milieu, la poutre transversale de mur à mur qui elle-même sert de support au trois poutres longitudinales pour porter la toiture. De part et d’autre du poteau central se positionne avec évidence les ouvertures carrées de la façade. Une est fixe tandis que l’autre coulisse.
Le choix des matériaux est à la fois économique et relié à des questions d’entretien et de mise en œuvre. Le parement métallique rempli avec brio les attentes de la maîtrise d’ouvrage au regard de sa durabilité. L’ensemble est optimisé pour répondre à la problématique d’exécution des travaux par un minimum d’entreprises. L’objectif ici a été de minimiser les corps d’état pour maîtriser les coûts.